
Manifestation contre le chômage et la précarité et pour la justice sociale. Entretien avec D. Godard
Capitalisme et productivisme produisent dérèglement climatique et précarité sociale.
... Parce que capitalisme et productivisme, qui engendrent le dérèglement climatique, produisent en même temps, et avec lui, chômage et précarité, nous avons participé à cette première manifestation autorisée sous Etat d’urgence, pour la justice sociale et contre chômage et précarité. Justice climatique et justice sociale sont les deux faces complémentaires d’un même besoin universel, objet des luttes des peuples du monde entier, partagées aujourd’hui plus que jamais, à l’occasion de la COP21 à Paris.
Cette première manifestation autorisée était très contrôlée et entourée, comme elles le sont désormais, avec des policiers devant, en tête de cortège, sur les côtés et derrière, en fin de cortège. Le trajet, imposé, de Stalingrad à la Place de Clichy, un samedi après-midi, a permis de défiler devant de nombreux spectateurs. Beaucoup de monde continuait de vaquer à ses affaires, notamment à la consommation hebdomadaire dans toutes sortes de magasins. Mais beaucoup, aussi, notamment entre La Chapelle et Barbès-Rochechouart, ont fait quasiment une haie d’honneur, en restant sur le trottoir, à regarder passer le train de la précarité en révolte. Les sourires et les conversations amusées allaient bon train, de leur côté, mais ce fut l’occasion de distribuer moult tracts. Au passage d’un supermarché de ville, une manifestante crie aux consommateurs un encouragement à consommer plus, toujours plus...
Nous avons pu nous entretenir avec Denis Godard, militant investi notamment dans le mouvement et collectif "Stop Etat d’urgence".
"Pour votre santé, pratiquez une activité civique régulière"